Le marché immobilier a connu de nouveaux records en 2019. En effet, le million de transactions a été dépassé dans le cadre des ventes de biens dits anciens, soit une augmentation de 11,40 % par rapport à 2018.
Cette activité soutenue s’explique notamment par un contexte financier favorable à l’acquisition au regard du niveau actuel des taux d’intérêts et de la volonté des ménages de sécuriser leur patrimoine.
Cette dynamique de hausse des ventes dans l’ancien est d’autant plus remarquable que le nombre de ventes dans le neuf est resté relativement stable et que les mises en vente de programme neufs ont diminué de près de 15 % par rapport à 2018.
Ce recul dans le neuf est notamment lié à la baisse du nombre de permis de construire délivrés (lié à la période pré-électorale) et ainsi d’un déficit d’offre.
En conséquence de l’insuffisance de l’offre, la valeur au mètre carré ne cesse de progresser. Sur la France entière, le prix du mètre carré s’établit à 2 700 €, soit une hausse de 3,10 % par rapport à la même période l’an dernier.
Cette évolution de la valeur au mètre carré ne fait pas état des grandes disparités qui existent dans l’Hexagone, notamment entre maisons et appartements mais également entre régions.
En effet, dans la capitale, le prix du mètre carré a atteint des niveaux très élevés et a dépassé les 10 000 €, soit une progression de 5,70 % en un an. En région parisienne, la valeur au mètre carré tombe à 5 934 € et dans le reste de la France à 2 820 €.
Malgré cette tendance de hausse des prix, les ménages ont réussi à conserver leur capacité d’achat. En effet, depuis 2016, le pouvoir d’achat des ménages est resté stable, la hausse des prix étant compensée par la baisse des taux et la hausse du revenu par ménage.